A la conférence HEC féminin où nous venions présenter les Cyber-Elles début octobre, nous avons eu la chance d'entendre Laurence d'Ouville venir présenter les résultat de son étude européenne sur les femmes et les métiers du high-tech.
Avant la conf, je me disais "encore un truc emm... d'universitaire"... (pardon Laurence) et pas du tout ! C'était passionnant.
Pourquoi il y a si peu de femmes dans ces métiers ? 10% en Angleterre, 18 % au Portugal et 16 en France ?
Ce que j'ai retenu, rapide :
- on pensait que les formations techniques n'intéressaient pas les femmes : pas du tout!
- on pensait que la culture informatique était une culture d'homme : pas du tout! les femmes - jeunes - s'y sentent à l'aise, autant.
Mais :
- le temps passé en formation est de l'auto-formation, qui a lieu hors boulot, le soir, les week-end, et, ce n'est pas une nouveauté mais une réalité toujours, les femmes quand elles deviennent mères de famille, n'ont plus ce temps.
- dans les start-up, il n'y a pas de dialogue social. Les femmes en font les frais.
Il a été difficile de trouver des "bonnes pratiques" européennes qui peuvent aider la profession à se féminiser. (si certains se demandent pourquoi vouloir féminiser la profession, je leur réponds: pourquoi se passer des forces de la moitié de la population ?)
le rapport est téléchargeable ici :
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